Nuages

Lantzelot

Il est de retour ! 

 

Lantzelot, the inCNOKuptible reprend du service pour notre plaisir de lecture à toutes et à tous !

Et une nouvelle Loi de santé... Une ! à lire.

Après 6 mois de silence, une petite chronique pour le plaisir ! à lire.

En Mai... à lire.

11 ans... Et quoi ? À lire.

Chronique sérieuse... La suite ! À lire.

Chronique sérieuse et... Météorologique ! À lire.

Un général peut en cacher un autre. À lire.

Être Juste ou Discriminatoire... Telle est la question. à lire.

La fête des chaises musicales... ! à lire.

La monarchie absolue est de retour ! à lire.

Élections je vous aime... à lire.

Nul n'est censé ignorer la Loi... à lire.

Le Mensonge En Marche... à lire.

Madame la Ministre... à lire !

Vive le Roi !... à lire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Wanted

 

 

Et voilà la future nouvelle loi de Santé a été présentée en conseil des ministres et Son contenu est visible sur le site de l’Assemblée Nationale.

Tout ceci est normal voire naturel… une nouvelle ministre, une nouvelle Loi… Et quelle Loi !

Deux éléments de cette nouvelle « avancée » de santé publique nous intéressent particulièrement.

La refonte des études médicales et la recertification.

Et ne croyez pas que cela n’aura aucun impact sur la profession de kinésithérapeute.   

Vous ne pouvez ignorer qu’actuellement les futurs kinésithérapeutes « bénéficient » de 5 années de formation initiale mais, car il y a un mais, la première année, la seule qui se déroule à l’université, n’est considérée par les tutelles que comme une année de sélection.

Là vous comprendrez pourquoi malgré ces 5 années de formation initiale le DEMK n’est reconnu qu’à une équivalence de licence… LMD oblige !

Vous comprendrez également pourquoi avec la réforme des études médicales et la fin de la PACES il n’y aura aucun impact sur le niveau du DEMK et aucun scrupule pour les tutelles à supprimer l’année de sélection afin de réduire la formation initiale à 4 années.

Un bond spatio-temporel de 30 ans en arrière tout cela à cause de la couardise de ceux qui ont accepté de valider le piège de la réingénierie du DEMK au profit de bénéfices personnels mais à l’encontre de l’intérêt de toute la profession.

Il faut rappeler que leur couardise leur a rapporté beaucoup et continue de  leur rapporter !

En cela c’est au second élément, objet de cette chronique, de cette énième réforme de la Santé que je fais référence.

En effet, la recertification est En Marche !

La recertification, c’est le principe, possiblement utile comme le contrôle technique des véhicules, par lequel les médecins doivent montrer qu’ils sont toujours au fait des évolutions de la science et de la médecine et donc en capacité de soigner suivant les bonnes pratiques actualisées.

Et ce qui touche les médecins, n’épargnera pas les autres professions de santé surtout celles qui sont soumises à un ordre professionnel.

Car ce sont les ordres professionnels qui auront charge de valider les compétences professionnelles.

En clair la compétence des soignants est aux mains de l’incompétence des ordres !

Car les ordres sont majoritairement composés d’individus qui n’exercent plus, et ce depuis longtemps.

Ce sont des retraités, des pleins temps ordinés, des actifs exerçant d’autres métiers que la profession sous le joug ordinal, qui vont revalider les compétences professionnelles.

Au-delà de cette aberration il va sans dire que le « délit de sale gueule » sera largement utilisé !

Vous avez osé exprimer votre opposition ou votre simple mécontentement, votre compétence sera mise à mal !

Vous avez refusé de payer votre cotisation… malheur à vous incompétent notoire !

Vous avez fait l’objet d’une convocation en chambre disciplinaire car vous faites de l’ombre à un élu… votre niveau d’incompétence atteindra des sommets et le seul conseil qui vaille est de faire un reclassement professionnel dans les meilleurs délais !   

  

Pour assurer la réussite de ce projet de recertification quinquennale, notre Ministre de la Santé, Agnès BUZIN, va utiliser les ordonnances… merci MST !

Et oui, pour favoriser les ordres professionnels que la majorité des soumis souhaite voir disparaître car ils sont inutiles et nuisibles, Marisol TOURAINE a créé les ordonnances afin de faire passer, sans contestation ni questionnement, toute « amélioration » du pouvoir ordinal.

Une nouvelle démonstration du niveau de démocratie au beau royaume de la République de France ! 

 

Lantzelot

Un sondage sur les professions de santé vient d’être publié et, surprise, juste après le président de l’ordre des médecins organisait un forum sur le thème « A quoi sert l’ordre ? » qui s’est déroulé hier soir.  

Pour comprendre l’organisation de ce « Live Chat » ordinal, il faut s’intéresser au sondage ODOXA (à lire en cliquant ici) et particulièrement à cette question : « Diriez-vous que votre ordre professionnel vous représente de façon satisfaisante ? »

Personne ne pourra reprocher aux auteurs du sondage sur les professions de santé d'être partiaux ou partisans.

En effet c'est en toute indépendance, car ce sondage n'émane d'aucune structure anti-ordre professionnel, que les résultats publiés ont été obtenus.

Et pour cette impartialité et la qualité des résultats nous félicitons les auteurs et les commanditaires et arrêtons nous sur cette question essentielle c'est-à-dire l'utilité des ordres professionnels.

La réponse est parfaitement claire, limpide et sans ambiguïté !

 

 Oxoda

 

 

Comme l'indiquent les auteurs, les trois-quarts des professionnels disent, à juste raison, que leur(s) ordre(s) les représentent mal.

Traduction sans langue de bois, les ordres ne servent à rien et sont mêmes nuisibles ! 

Dans les pourcentages exprimés, celui des : « Oui, tout à fait » est extrêmement significatif. 

Non seulement il est proche de la nullité mais il souligne que seuls les élus ordinés ont répondu par cette affirmation.

Il est vrai qu'il ne peut en être autrement lorsque l'on bénéficie du système, de ses avantages et des privilèges plus ou moins licites qui vont avec. Sans parler du pouvoir que cela confère ainsi que de la notabilité qui alimente l'ego et les indemnités qui remplissent les poches !

Pourtant alors que ces résultats n'étonnent personne et répètent ce que tout le monde sait depuis des années, les gouvernements successifs font tout pour maintenir les ordres professionnels y compris au mépris des textes et en parfaite connaissance des exactions perpétuées.

Les ordres sont une honte pour la République et les Droits de l'Homme, ils cumulent les pouvoirs de mise en examen, d'enquête à charge et de condamnation. Ils ne servent qu'eux-mêmes, leurs instances disciplinaires sont des tribunaux d'exception.

Mais, le plus remarquable, Chers, très Chers et Onéreux Chevaliers du Nouvel Ordre des Kinésithérapeutes est votre résultat personnel. Vous avez le porcentage le plus faible en « Oui, tout à fait » : 3% !

Perfomance exceptionnelle que celle-ci qui représente parfaitement ce que vous êtes !

Nous voilà donc entrer dans une nouvelle ère, celle du

 

CNOK 3.Zéro !!!!

Eh… Oui, me revoilà !

Il y a bien longtemps mais l’occasion faisant le larron, j’ai décidé de m’offrir un cadeau personnel pour mes 62 piges et c’est avec un plaisir non dissimulé que je reprends la plume.

Je ne circule plus beaucoup sur les réseaux sociaux mais je constate depuis la publication par Le Point d’un article concernant les chiropracteurs, qu’il y a un affolement général dans la sphère de la masso-kinésithérapie. 

J’avoue mon incompréhension à ce remue-ménage alors que nous savions depuis longtemps que ce texte allait paraître et qu’il est paru depuis près de 2 mois. 

Et pour enfoncer le clou, ou pour amener une nouvelle preuve que le ridicule ne tue plus, le cnok diffuse le courrier envoyé en mars dernier à la Reine du Château de l’avenue Duquesne par celle qui se croyait l’Elue d’une profession reconnue et qui en fait avoue qu’elle n’est qu’une vassale insignifiante qui n’est pas écoutée ni même entendue !

Faut-il vous rappeler, Preux Chevalier de l’Inutile ordre des Kinésithérapeutes que les textes sont limpides en ce qui concerne votre « influence ». Il est écrit dans la Loi que le cnok peut être consulté en ce qui concerne la masso-kinésithérapie. Et pouvoir n’est pas devoir !

Or la chiropraxie ne concerne pas la kinésithérapie. Alors ne vous offusquez pas de faits logiques, puisque votre existence n’a rien à voir avec l’évolution de la profession. Vous n’êtes là que pour être le bras armé des tutelles et éviter que les kinésithérapeutes pensent et se rebellent. Ce qui a toujours été l’objectif des ordres depuis Napoléon et Vichy ! Un bras armé qui se complait à engranger des indemnités royales pendant que la profession est dilapidée.

Cette lettre du 29 mars est terminée par une complainte à pleurer… de rire !

« Il me semble indispensable de restaurer entre vos services et l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, qui comporte en son sein 93000 kinésithérapeutes, la confiance mais surtout le respect nécessaires à des travaux destinés à assurer la qualité des soins et la sécurité de nos concitoyens. »

Il me serait agréable, et je ne dois pas être le seul dans ce cas, de savoir comment Dame MATHIEU, aidée par son plus fidèle serviteur Chickenloops, conçoit cette restauration ?

Car la restauration la plus importante à obtenir est celle de la masso-kinésithérapie et pas celle des réceptions, des petits-fours et autres réunions en dentelles et sourires.

Pensez-vous que la confiance retrouvée se fera par la reconnaissance du Master pour le DEMK ?

Ou qu’il y aura abrogation des textes concernant la chiropraxie, l’ostéopathie, l’exercice partiel ou les STAPS ?

Il est certain que cela ne sera pas !

D’ailleurs comment Chers, très Chers et Onéreux Chevaliers, pouvez-vous vous offenser d’une situation dont vous êtes à l’origine ?

Si vous, vous avez oublié, d’autres, moi compris malgré ma sénilité évidente à vouloir vous contredire, n’ont pas oublié !

Nous n’avons pas oublié que vous, Chevaliers et les castes qui vous composent, vous avez milité pendant des années pour que l’ostéopathie devienne une spécialité de la kinésithérapie. Ce que vous avez obtenu au regard de la comparaison des textes en nombre d’heures de formation et en accès direct comme en droit de prescription.

Et ce n’est pas la nouvelle définition de la profession dont vous vous vantez de l’avoir portée qui changera quoi que ce soit.

C’est également vous et vos acolytes qui avez validé une réingénierie, avec une diminution des heures de formation étalée sur 5 années, reconnue niveau licence.

Par tous ces actes de bravoure vous avez condamné la kinésithérapie et il est donc logique que la chiropraxie bénéficie des mêmes avancées que l’ostéopathie pendant que la kinésithérapie s’enlise.

Il est une évidence, mainte fois illustrée, largement démontrée, prouvée, de l’inutilité de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes.

Les tutelles n’ont cure de votre présence comme de votre existence et se moquent complètement de vos interventions.

Je l’ai déjà dit mais peu importe je réitère.

La solution existe afin de casser cette spirale infernale. Ne vous voilez pas la face. Arrêtez de faire passer votre existence d’ordinés avec les privilèges d’une pseudo noblesse qui ne sert que vos intérêts particuliers. 

Pensez uniquement à l’intérêt commun qui est la profession. Osez être de véritables Chevaliers prêts à l’ultime sacrifice pour ceux dont ils ont charge de protection c’est à dire le peuple, c’est à dire les kinésithérapeutes. 

Détruisez cet ordre inutile pour la profession. Démissionnez tous ensemble et que personne ne prenne la relève. Cela sera un moment fort qui permettra de faire évoluer la kinésithérapie vers un avenir meilleur. Il faut un électrochoc !

Montrez et ayez le courage de sauver la masso-kinésithérapie ! 

 

Lantzelot

 

à lire en complément,

arrêté chiropraxie

Lettre du CNOMK

 

Nous connaissons tous ce dicton populaire qui donne au mois de mai une saveur particulière car en plein printemps et à l'approche de l'été la nature frétille et l'humeur légère nous envahit ce qui nous fait faire ce qui nous plait d'où ce dicton au ton libertin.

Mais le mai que nous aimons se cache et nous n'avons pas l'envie de faire des choses plaisantes mais plutôt envie de "gerber" !

Et ce mai de 2018 restera comme sombre et triste et, vous l'aurez compris, je ne parle pas de la météo qui cette année est particulièrement foudroyante.

Mais revenons à ce dicton "En mai fais ce qu'il te plait !" et mettons le en perspective avec une décision du Conseil d'Etat "tombée" drue le 25 mai précédée le 23 mai par un avis du Rapporteur Public qui se traduit en cette "fin mai" (je prends quelques libertés calendaires puisque ce mai 2018 va jusqu'au 6 juin... mais c'est pour coller au dicton !) par la mise à mort de la médecine du travail.

En fait, nous nous apercevons que le Conseil d'Etat "En mai fait ce qu'on lui demande de faire !" 

Le Conseil d'Etat vient donc par 2 fois en ce mois de mai de démontrer qu'il obéit aux lobbys et que son interprétation des textes est partiale au détriment du respect desdits textes et de la décence au grand dam du peuple qui attend une vraie justice.

Donc en cette fin mai "décalée" le CE a rejeté le pourvoi d'un médecin du travail condamné par l'ordre des médecins pour avoir fait le certificat nécessaire à un patient. Sans oublier que ce certificat a été reçu valide par la justice Prud'hommale dans le cadre d'une affaire de harcèlement au travail, que la société a été condamnée et qu'elle n'a pas fait appel de la condamnation.

Dépitée mais ayant la volonté farouche de mettre à terre le médecin du travail, la société c'est appuyée sur le soutien indéfectible de l'ordre des médecins dont nous savons depuis longtemps, et il en est de même pour l'ensemble des ordres, que le rôle est de faire taire les récalcitrants.

Pour preuve la condamnation le 4 mai par le CNOM d'un autre médecin du travail qui avait également constaté des faits de harcèlement.

Le "Permis de Tuer" des médecins du travail est maintenant une certitude offerte sur un plateau estampillé aux Ors de la République au CNOM. La chasse est ouverte, soyons certains qu'ils vont en profiter.

Si vous êtes comme moi, vous trouverez qu'il y a quand même une dissonance cognitive lorsque nous considérons ces condamnations versus le mouvement d'indignation contre le harcèlement ou la protection législative donnée aux lanceurs d'alerte.

Et pour rebondir avec l'effet de dissonance cognitive, abordons l'autre fait majeur du Conseil d'Etat rendu le 25 mai.

Le Conseil d'Etat a annulé l'article qui a introduit la limite d'âge de 71 ans pour être candidat a une élection ordinale. Ces nobliaux ordinés n'étaient pas content de ne pouvoir profiter des privilèges au delà de leur 76ème année alors ils sont allés pleurnicher auprès du Conseil d'Etat. Là, nous venons d'exploser le stade de la dissonance cognitive pour nous répandre dans la sénilité disjonctive !

Deux conclusions s'imposent d'elles mêmes devant une telle absurdité.

La première est que le "No Limit" d'âge pour postuler à assoir son délicat derrière, qui risque de faire des escarres, confirme le manque d'intérêt pour ces structures ineptes.

La seconde est que la vie de ces candidats doit être d'une tristesse, d'un ennui, que l'imagination ne peut concevoir pour qu'ils en soient réduits à se faire élire à l'ordre tellement ils ne sont entourés que de vide. C'est leur manière à eux de se venger de leur pauvre existence en opprimant ceux qui veulent simplement travailler correctement.

Et tout ceci n'est ni une surprise, ni une première. Le Conseil d'Etat a déjà interprété les textes pour montrer son attachement aux ordres professionnels. 

En mai fais ce qu'il te plait !

Je viens de le faire et je ne le ferai pas qu'en mai, je continuerai à dénoncer les ordres professionnels, leurs agissements et ceux qui les soutiennent.

 

Lantzelot

L’année 2017 arrive à sa fin alors que les chers, très chers, Chevaliers du Nouvel Ordre des Kinésithérapeutes, en considérant qu’ils ont commencé à sévir outrageusement depuis 2007, vont entamer leur douzième année.

Avec un peu de recul il est temps de faire un bilan sur les bénéfices qu’ont apporté ces Seigneurs de la kinésithérapie à la profession.

Ne sera pas évoqué ici leurs indemnités astronomiques, ni leurs dépenses somptuaires, ni le butin annuel de 18millions d’euros qu’ils encaissent y compris contre la volonté des professionnels qui se soumettent contraints et forcés à coup de procès, de déconventionnements ou de menaces au diplôme.

Pas la peine non plus de revenir sur ce que nous avons en mémoire c’est à dire les premiers faits d’armes glorieux des Chevaliers défenseurs de l’Honneur et de la Probité de la Profession qui sans scrupule ont déposé des plaintes en masse pour exercice illégal pour non inscription. Plus de 200 professionnels dans le Finistère, 20 tirés au sort en Haute Garonne. Et comme ces méthodes dignes d’une période sombre de l’histoire de France « choquaient », ce sont ensuite des « cibles » privilégiées qui étaient choisies comme des candidats aux URPS.

Ne seront pas abordés d’autres faits d’armes réalisés par des « Nobliaux » sans morale qui dans les départements en profitaient pour régler des problèmes de concurrence ou autre motivation personnelle.

Cela en laissant des personnes qui n’exercent plus la kinésithérapie en position d’élu, y compris en incapacité d’exercice.

Nous ne reviendrons pas non plus sur certains comptes-rendus officiels qui montraient le choix délibéré de mentir aux kinésithérapeutes sur les pièces à fournir pour s’inscrire.

Mais la « Loi » est de leur coté même si aucun article n’a instauré l’ordre des kinésithérapeutes.

Seul l’apport, pour une profession que j’ai adoptée, pour des pratiques que j’ai utilisées et enseignées, pour les avancées obtenues, sera le sujet de cette chronique.

Profession que nous « partageons » mais il est limpide que partage ne rime pas avec interprétation et encore moins avec ambition ni dynamique d’évolution.

Commençons par l’ostéopathie, cheval de bataille des premières années ordinales et qui était en première page des sites ordinaux.

Rien à dire, les Nouveaux Chevaliers, à l’instar des syndicats de libéraux dits représentatifs voulaient que l’ostéopathie soit une spécialité de la kinésithérapie, ont réussi !

Ils ont tellement bien réussi que la kinésithérapie est maintenant considérée comme un art moins efficace que l’ostéopathie.

Nous avons eu l’espoir que cette erreur, qui n’était pas la première, des « représentatifs » qui constituent l’ordre serait « rattrapée » lors de la réingénierie du Diplôme d’Etat et bien non !

Alors qu’un consensus était (enfin) défini pour tenir le cap jusqu’à l’obtention d’une équivalence d’un master 2, bac + 5, nos preux chevaliers et les représentatifs ont fait volte face, grugeant les étudiants et toute la profession en acceptant une équivalence de licence (bac + 3) pour 5 années de formation initiale.

Ordre et représentatifs, nous ne savons plus car tous revendiquent en être à l’origine, mais comme ils sont dans l’un et dans les autres nous conviendrons que c’est une « victoire » collective.

Cette victoire est la nouvelle définition de la kinésithérapie. Et quelle victoire puisque le massage et la gymnastique médicale en ont été exclus. Pas grave qu’ils nous disent, cela ne veut pas dire que nous n’avons plus le droit de les pratiquer.

Certes, mais cela veut dire que d’autres peuvent également les pratiquer et cela va dans le sens du partage des connaissances, pour des économies de santé comme pour « remplir » les postes vacants en établissements de santé.

Et qu’avons nous eu en réponse à cette grande « victoire » ?

Les STAPS APA qui maintenant peuvent tranquillement marcher sur les compétences des kinésithérapeutes, comme d’autres professionnels de rééducation et du soin.

A cette « victoire » il ne faut pas imaginer en dissocier une défaite cuisante qui est celle de l’exercice partiel.

Car tout est lié et j’y reviendrai.

Avant de faire une conclusion en forme de proposition, il faut revenir sur 2 situations.

La première est de rappeler que les STAPS, sont une filière universitaire et qu’ils progressent d’année en année sans ordre.

La seconde est le refus des « représentatifs » et de nos onéreux chevaliers de voir les ostéopathes dotés d’un Ordre.

Il faudra nous expliquer pourquoi la kinésithérapie a besoin d’un ordre pour la qualité des actes alors que l’ostéopathie n’en a pas besoin ?

En conclusion les Chevaliers du Nouvel Ordre des Kinésithérapeutes, mais c’est la structure « ordre » qui veut ça, n’ont servi à rien pour la profession !

Des études scientifiques sociétales ont démontré que c’est l’universitérisation avec la maîtrise de l’enseignement et de la recherche qui fait évoluer les professions. Et ne pas avoir compris cela en préférant l’utopie ordinale est assurément le début de la chute de la kinésithérapie.

Quand l’ambition personnelle de quelques-uns basée sur la fausse représentation d’un pouvoir illusoire est préférée au « bien être » de tous il est logique, normal, que la communauté, c’est à dire la profession décline.

Ma proposition est la suivante !
Comme il est indiscutable que depuis l’avènement de l’ordre la profession va de déconvenues en déconvenues et cela pour la simple raison qu’un ordre n’a jamais été créé pour faire évoluer les profession mais pour maîtriser, au sens le moins noble, les professionnels, la seule solution afin que la kinésithérapie ait un espoir de se redresser est de saborder l’ordre.

Mais ce sabordage ne peut se faire que de l’intérieur.

Alors Messeigneurs les Chevaliers du Nouvel Ordre des kinésithérapeutes, ouvrez les yeux et arrêtez de réfléchir à partir de cette utopie.

L’Etat, les tutelles, savent que vous avez peur de perdre l’ordre et tant que vous préfèrerez garder vos séants sur les trônes d’élus (par 10%) des kinésithérapeutes plutôt que d’être efficaces pour la profession, la kinésithérapie continuera de décliner.

Si vous avez le courage de saborder l’ordre, vous n’aurez plus peur de le perdre, et quand on a rien à perdre on se bat pour l’essentiel.

Et l’essentiel est la survie de la kinésithérapie, son devenir, son évolution.

C’est bientôt Noël, faites ce cadeau à la Kinésithérapie…

Ayez du courage !

Lantzelot 

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