Nuages

Ordre/Contre ordre

Vous retrouverez dans cette rubrique des idées pour ou contre l'ordre, mais aussi son actualité et les commentaires sur les diverses publications de l'ordre.
Bonne lecture.
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Vincent Jallu
 
Et oui, c'est le triste constat du conseil d'état sur notre ordre. 
 
Lorsque l'on veut manger à tous les râteliers, cela peut vite devenir compliqué. 
 
 
Article de La Lettre de Galilé à lire ici.
 
Ou comment notre ordre nous a poignardé !
 
Mais au final hormis notre ordre, personne n'en veut !
 
 
Les ordres se sont emparés du "débat national"
 
Communiqué de presse du MIOP du 01/03/19
 
quand l'ordre fait n'importe quoi...
 
Avec l'ordre, c'est toujours la même chanson !
 
Commentaires sur l'avs de l'ordre...
 
Pendant que les Norvégiens obtiennent l'accès direct sans ordre, nous, nous payons ! 
 
et ceux des kinés engagés !
 
Quand un petit acte peut engendrer d'énorme conséquences...
 
L'ordre se veut asyndical... Alors qu'en réalité les 3/4 du bureau a la même couleur...
 
Structuration de l'association, pensez à adhérer pour 2018.                            Adhérer au MIOP
 
Retour sur le colloque du 21/09/17 au grand Palais. 
 
un bon moment de lecture...
 
Communiqué du MIOP.
 
Il est temps que les 80% de gens qui ne supportent pas l'ordre s'expriment...

 

Un article à suivre tout au long de la parution es résultats...
 
Lettre du MIOP à l'attention des cnadidats aux élections législatives.
 
À quand la suppression des tribunaux d'exception que sont les chambres disciplinaires de l'ordre ?
Mise à jour suite à la conférence de presse de monsieur Bayrou. Seconde lettre (02/06).
 
Ce n'est même pas gratuit...
 
 
Très content puis fortement déçu... 
 
Quand le delirium très gros attaque les neurones ordinaux !
 
Ne pas oublier la liberté associative...
 
- Le programme de l'ordre pour les présidentielles

Retrouvez ici le PDF édité par le CNOMK à l'occasion des élections présidentielles...

 

- Réunion du MIOP du 11/03/17

Didier Lantz a participé à cette réunion du Mouvement d'Insoumission aux Ordres Professionnels.

 

- Communiqué de presse du MIOP du 27/02/17

Ordre des médecins, augmentation de la cotisation... et des contestations !

Ce mardi 5 décembre, une députée de la République en Marche, Annaïg Le Meur a posé une question à la ministre de la santé.

Cette question portait sur l’idée de notre ordre quant à la possible création d’une profession de technicien en physiothérapie pour « pallier » à l’arrivée de professionnels étrangers exerçant à titre « partiel » notre profession.

Ainsi, Annaïg Le Meur, dernier bastion de l’ordre dans sa quête d’un lobbying qui nous démontre son non-intérêt au quotidien, n’a pour l’instant reçu aucune réponse.
Cette question n’a d’ailleurs l’instant pas montré d’écho ni dans la majorité, ni même chez les autres députés, anciens confrères et consoeurs. Peut être que ces derniers n’ont jamais éprouvé de réel intérêt pour notre ordre, ce qui expliquerait pourquoi madame Le Meur se retrouve seule aux côtés de l’ordre…

 

Cependant, une fois le cadre posé, l’idée proposée peut être intéressante au moins pour enrayer la démographie incontrôlée…

L’ordre propose donc de salarier ces personnes comme il l’avait prescrit pour les APA. Étudions ce qu’il en est, pourquoi si l’idée est, à l’origine louable, il semblerait que toutes les pistes n’aient pas été investiguées…

 

Le coût réel d’un salarié…
Le SMIC mensuel est brut base 35h est de 1480,27€ au 01/01/17.
Imaginons, dans le meilleur des cas, que nous puissions bénéficier des réductions Fillon et du CICE. Cette supposition n’est pas certaine, mais donnons une chance à l’idée.

Le coût final d’un SMIC sera pour l’employeur prime déduite et mutuelle obligatoire payée d’environ 1570€.

À cela, il faut rajouter les coûts indirects, amélioration du cabinet, pour respecter le code du travail, surcout de comptabilité etc… J’estime cela environ à 150€ mensuel. Là encore je suis très optimiste, mais continuons de donner une chance à l’idée.

Le coût final d’un salarié sur une base de 152h de travail mensuel sera donc d’environ 1820€ tout compris. Ramené à l’heure de travail, ce coût est de 12€ soit 6€ par patient sur une base 1 patient par demi-heure.

Dans un monde parfait, vous pourrez déléguer un patient à votre salarié. Donc vous toucherez 18€ (tarif de l’acte moyen) et votre salarié vous coutera 6€. Votre gain financier final sera de 12€ par séance.
Aujourd’hui avec un assistant, vous ne gagnez que 4€ par séance. CQFD le bilan financier semble parfait !
Oui… Mais non…

 

Les ennuis liées au salariat !
Quand vous avez une petite grippe ou un lendemain de « gastro », nous le savons tous, nous allons au boulot. Pourquoi donc ? Et bien parce que quand nous ne travaillons pas, nous ne gagnons rien.
Votre salarié lui… il sera « malade » au moins une semaine par an tout compris. Vous aurez à gérer ces absences, ces congés payés etc.
Loin de moi l’idée de remettre en cause les acquis sociaux, non. Mais en se plaçant du côté « patronal » il faut bien prendre en considération qu’un salarié cela a aussi des inconvénients et pas uniquement des avantages financiers.

 

La réalité démographique
Savons nous seulement combien de professionnels exerçant à titre partiel viendront travailler en France ?
Nous savons qu’il y a un peu plus d’un tiers des nouveaux inscrits à l’ordre qui sont titulaire d’un « DE étranger ».
Pourrons nous simplement contenir les quelques milliers de praticiens « partiels » qui vont venir dans notre pays ?

Pensons aussi évolution démographique des patients.
Car votre salarié, il est payé qu’il ai du travail ou non. Pour le rentabiliser vous devrez lui fournir du travail quoi qu’il arrive. La donne est très différente de celle d’un assistant où lui aussi est soumis à sa propre activité.
Pensez vous réellement que vous aurez « assez » de patients pour pouvoir donner du travail à votre salarié tout au long de l’année ?…

 

La réalité du terrain
Nous venons de le voir embaucher un salarié peut être une source de revenus non négligeables.
Oui mais attention, il faut pour cela que le salarié prenne en charge en totalité le patient. Si vous ne pouvez que déléguer des taches « mineures » telles que « poser des électrodes » ou « faire un massage » ou encore « faire pratiquer de la gymnastique », pensez bien qu’il vous faudra tout de même prendre en charge le patient. Et du coup la rentabilité de votre salarié va fondre comme la neige au soleil. Votre salarié vous fera gagner 5 ou peut être 10 minutes sur le temps dédié à votre patient.
Et si vous pensez que vous pourrez facturer au patient la prestation de votre salarié… Si en théorie c’est totalement possible, en pratique mettez vous à la place du patient. Payer disons 5€ de plus que le tarif conventionnel pour être pris en charge par une personne qui n’a pas les compétences d’un kinésithérapeute alors que de l’autre côté de la rue, il aura une prise en charge par un kinésithérapeute au tarif conventionnel strict… Pensez vous réellement que ce soit réaliste ?

Avec un assistant, au moins vous avez un « vrai » professionnel qui prend en charge complètement les patients et dont vous avez l’assurance des compétences et de l’investissement au sein du cabinet.

 

L’augmentation du SMIC dans le temps, piège comptable !
Il faut garder à l’esprit que le SMIC augmente tous les ans. Nos honoraires… Non !
Le gain par demie-heure ne fera qu’une seule chose, diminuer…
Aujourd’hui le gain par demie-heure est important. Cependant les aides sociales liées au coût du travail sont fluctuantes. Il y a encore peu de temps, le coût d’un smicard était de 2100€ mensuel au lieu de 1570. Ce qui ramène le gain par demie-heure à 3.2€ soit d’un niveau comparable à celui d’un assistant. Il est impossible de savoir comment, combien et de quelle manière un salarié vous coutera dans 5 ou 10 ans.

Si aujourd’hui embaucher un salarié peut sembler être une opportunité financière, cela ne fera que renforcer l’aspect opportuniste de l’embauche.

 

Qui profitera donc de ces salariés ?
Comme souvent si l’on y regarde de plus près, ces salariés profiteront aux grosses structures.
Les cabinets avec 3 ou 4 assistants qui emploieront un salarié en lieu et place d’accueillir un assistant supplémentaire.
Ainsi le salarié aura du travail au quotidien, son coût sera réparti et nous aurons droit à un bel encart sur le site internet de l’ordre pour mettre en avant ceux qui ont sauvé la profession !

 

La fin des assistants ?
Ne pensez vous pas que, in fine, si nous nous mettons à employer des salariés nous mettrons fin au assistanats ?
Comment feront les jeunes diplômés pour « se lancer » ?
Aujourd’hui le statut d’assistant permet à un jeune d’intégrer un cabinet sans frais et de bénéficier de la patientèle, de l’expérience et du matériel du titulaire. Cela permet de simplement de travailler sans avance financière.
Comment feront les futurs assistants potentiels quand nous n’auront plus aucun poste à leur proposer ?
N’oublions pas que le salarié rapportera plus financièrement parlant qu’un assistant. À votre avis que va-t-il se passer ?
Embaucher des salariés, c’est tuer le marché de l’assistanat. C’est remplacer une relation confraternelle par une relation hiérarchisée patron-salarié. Est-ce cela la volonté de l’ordre ? Je vous laisse seul juge…

Avec la limitation de la liberté d’installation liée au dernier avenant conventionnel, l’avenir de nos « jeunes » est non seulement incertain, mais leur santé financière sera mise à mal et j’ai bien peur que leur situation ne devienne vite très compliquée. L’ordre vient peut être de crucifier une frange de notre profession.

Je suis surpris (en fait non…) de la faible réflexion de notre ordre sur ce sujet qui n’est non pas épineux, mais aussi brulant qu’un fer rouge sorti de la forge. Encore une fois, un petit nombre va orienter notre profession dans une impasse sans se soucier des implications directes et indirectes.
C’est dommage, l’idée pouvait être intéressante mais elle aurait mérité un peu plus de débats, de réflexions et de sérieux…

 

La fin de l’exercice salarié ?
Nous l’avons vu avec l’entrée des APA dans les services de rééducation, les structures hospitalières sont prêtes à tout pour diminuer les coûts de fonctionnement.
Que dire d’un organisme qui demande la création d’un salariat de « sous-kiné » ?
Hormis vouloir achever une kinésithérapie salariée agonisante, je ne vois pas bien l’intérêt de pratiquer ainsi…
Que pensez vous que les structures vont faire ? Elles vont embaucher à tour de bras ces gentils salariés que notre ordre viendra tout juste de créer…
Faut-il à ce point faciliter la donne au législateur pour en finir avec notre profession ?

 

L’exercice partiel réel danger ?
J’aimerais apporter à votre esprit une pensée qui m’est chère. Nombre d’entre nous ont peur, à raison, de l’arrivée des praticiens en exercice partiel sur notre territoire.
Cette crainte est parfaitement justifiée. Beaucoup parleront du côté « patient » en avançant le niveau de formation, la sécurité du patient etc…
Cessons d’être hypocrites et regardons aussi la réalité en face. Beaucoup d’entre nous pensent que ces gens nous voleront notre travail et que nous serons avec une concurrence plus que déloyale… Là encore notre ordre devrait commencer à prendre en compte que nous sommes soumis à d’énorme zone concurrentielles et étant bridés par ce code de déontologie désuet et inapproprié, il serait bon de soumettre au gouvernement quelques modifications de celui-ci…

Maintenant soyons objectifs.
Depuis l’abandon par l’ordre du dossier « massage », les salons de massages fleurissent. Les APA, les coach sportifs ont saisi un créneau que nous n’occupions pas et j’irais presque à dire, que par un certain côté, c’est bien fait pour nous.
Mais l’exercice partiel… C’est exercer une partie de nos compétences sans pour l’instant qu’il y ait ni prise en charge par l’assurance maladie, ni prise en charge « complète ». Alors oui, des débordements, il y en aura. Mais globalement, faites une brève étude de marché.
Pensez vous que quelqu’un puisse s’installer à côté de chez vous avec des tarifs non remboursables et qu’il puisse en vivre sur le long terme ?

Ma question est une vraie question, je n’en ai pas la réponse.

Comme tout le monde, je crains l’arrivée de ces personnes. Mais quelque chose au fond de moi me laisse supposer qu’il faut rester très vigilant, mais que nous nous inquiétons peut être pour peu de chose. 
Le vrai risque n’est pas pour l’exercice libéral, mais il est bel et bien pour l’exercice salarié et cela, l’ordre l’a totalement oublié.

Regardons les ostéopathes… Le marché de l’ostéopathie s’effondre de jour en jour. Dérégulation démographique, situation commerciales avouées et pourtant le chiffre d’affaire moyen dégringole d’année en année.
Si certains ont toujours des revenus très conséquents (imaginez votre cabinet mais avec une séance à 70€ au lieu de 18…), des milliers de praticiens cumulent deux activités pour vivre et la réalité est que le chiffre d’affaire moyen est catastrophique.
Ils n’ont pas encore complètement investi l’hôpital, demandons nous pourquoi !

 

Y a-t-il une solution ?
Peut-être…
Soyons constructifs et intelligents.
Je propose d’accueillir ces personnes de plein droit. Conventionnement (sélectif bien sur), non droit à publicité, code de déontologie, exercice libéral avec tous ses inconvénients, possibilité de les accueillir au sein de nos cabinets en tant qu’assistant. Il ne restera que le nom « administratif » approprié à trouver.

Le but est de réduire l’attractivité qu’ils peuvent percevoir de notre système.

Ne serait-il pas plus intelligent de prendre ces professionnels sous notre aile plutôt que de les laisser totalement libre de leurs installations et sans aucun contrôle ?
Car ne rêvez pas, si éventuellement il sera possible de les salarier… rien ne les empêchera de s’installer sans que vous ayez votre mot à dire.

Et ne rêvez pas non plus, si nous ne leur donnons aucune contraintes, de toutes façons ils viendront travailler chez nous. Donc autant les accueillir avec les même contraintes que nous, cela limitera la concurrence au minimum.

Imaginons un acte à 6€. Massage, physiothérapie, gymnastique, balnéothérapie etc… Le tout sous couvert d’une vraie NGAP.

Avec une forme d’assistanat à la clé, nous supprimerions les contraintes du salariat et la personne qui effectue ces actes serait en activité libérale pure.
Il leur faudrait alors 3 fois plus de patients qu’un cabinet de kinésithérapie pour obtenir le même chiffre d’affaire… Bon courage.

Les assistants n’y seraient pas perdants, car entre un « exercice partiel » et un « vrai » kinésithérapeute, dans les mêmes conditions de rétrocession, le choix sera vite fait !

Imaginez si nous eu cette démarche face aux APA… Aujourd’hui nous aurions des « assistants-APA » qui feraient le travail que nous avions délaissé et rapportants une rétrocession à nos cabinet… La situation aurait été à notre avantage. Alors que là…
L’ordre nous a gratifié de contrats de salariat des APA, qu’en est-il aujourd’hui ? Combien de kinésithérapeutes qui aient salarié un APA ?
Cette mesure a été un échec total et cela n’a en rien changé la progression constante des APA. Ils ont investi l’hôpital et ont profité au sein du monde libéral de touts les avantages sans aucun inconvénients… Mais soyons fous, refaisons la même erreur !

 

Parlons un peu politique tout de même...

Il est tout de même une question en suspend… L’ordre est syndical (à lire ici), l’ordre se veut aussi apolitique.
Cependant, plutôt que de se limiter à sa relation particulière qu’il a avec la tutelle, l’ordre a choisi de privilégier son contact avec madame Le Meur, député de La République En Marche.
Or, l’assemblée nationale est justement l’endroit le plus politisé de notre appareil législatif.
Je crains que par cette action l’ordre n’ai affiché un étiquetage politique et par la même occasion, puisqu’il représente l’ensemble de notre profession, nous a tous étiqueté…
Je vous laisse seul juge, mais mon sentiment est que par cette action, l’ordre a commis une erreur majeure et a failli dans sa mission.

Est-ce à dire que l’ordre reconnait allégeance à La République En Marche ? La question est posée…

Je vous avoue que cette manoeuvre d’impliquer un député de la république pour énoncer un projet a une porté politique forte.
Espérons que madame la ministre ne s’offusque pas. Espérons que l’ensemble de notre profession que représentent l’ordre ne soit pas stigmatisée.

Il est parfois de petits actes qui ont d’énormes conséquences… Et malheureusement c'est bel et bien toute la profession qui va en payer le prix sans qu'il n'y ait aucune contestation possible... c'est ça la démocratie.

 

Vincent Jallu

Un évènement majeur pour notre profession a eu lieu ce jeudi 16 novembre…
Le nouveau bureau du conseil national a été élu !
Félicitations à l’ensemble des acteurs si dévoués et désintéressés pour leur engagement et leur courage dans le combat pour la défense de notre belle profession.

À priori, vu l’engouement général de cette nouvelle, aucune trace sur les sites des syndicats, une simple annonce sur le site de l’ordre, quelques tweets laconiques… Autant le dire de suite, cette nouvelle ne réunit pas les foules.
Heureusement, nous avons reçu un courriel hier pour nous présenter le nouveau bureau.
J’ai presque pensé que j’étais finalement le seul à m’intéresser des affaires ordinales…
Il m’est plaisant de dire que je suis peut être encore le seul « fan » !

Peut être est-ce parce que la profession a un désintérêt massif pour cet ordre inutile ? Doit-on rappeler que seuls 15% des kinésithérapeutes ont estimé nécessaires de voter aux élection départementales ?
Peut être est-ce parce que cette nomination… pardon… cette élection… est au suffrage indirect. Suffrage qui est le garant d’une non confrontation à la population et d’une totale opacité quant au bilan morale face à la profession et à la prise d’avis des kinésithérapeutes.

En réalité un certain nombre de kinésithérapeutes se sont offusqués de voir que 500 personnes pouvaient engager les professionnels libéraux dans la signature d’un avenant conventionnel… Mais vous êtes vous déjà posé la question du nombre de votants ayant élus le ou la président(e) de l’ordre ?
Parce qu’avec 15% de votants, sur un département comme la Gironde qui compte environ 2000 praticiens, on arrive au chiffre ridiculement faible de 300 électeurs !
La suite du processus électif du président de l’ordre étant indirect… Nous pouvons en conclure que l’élection du président de l’ordre est tout aussi représentative que les signatures conventionnelles !
Moins de 500 personnes décident pour les presque 90 000 restants !…

En conclusion, si certains se sont opposés au vote du SNMKR, il devraient regarder ce qui se passe à l’ordre !…

 

Les résultats
Le noyau central du bureau, présidente, trésorier et secrétaire général reste inchangé…
Sous la dernière présidence, malgré les efforts et le travail acharnés, le décret sur l’exercice partiel est paru (à lire ici), la kinésithérapie hospitalière a été poignardée (à lire ici) et un projet touchant tous les professionnels conventionnés est à venir, les APA gagnent du terrain de jour en jour, la gestion des soins d’urgence a été géré en oubliant que la quasi totalité des praticiens libéraux sont conventionnés et que l’urgence doit être une prise en charge de l’assurance maladie (à lire ici et ici) et la seule vraie nouveauté a été « osons le gang des voleurs de patates ! » (encore désolé pour les moins de 25 ans qui n’ont pas pu connaitre ceci) …
Autant le dire, heureusement que l’ancien bureau a fait un travail exceptionnel, sinon où en serions nous !
Et dire que certains pensent encore que le réseau d’influence que l’ordre essaye de constituer est de premier plan…

Cela étant dit, c’est très franco-français lorsqu’une équipe perd… C’est toujours la faute du sélectionneur, mais jamais des joueurs…

 

Influence syndicale ?
L’ordre de par ses missions se veut totalement « a-syndical ». D’ailleurs dans le courriel de présentation du bureau, aucune mention à une quelconque organisation syndicale, aucune mention non plus des anciennes fonctions syndicales des élus.
Et oui, lorsque l’on pose directement la question aux élus nationaux ils répondent que l’ordre oeuvre en toute confraternité et que tout fonctionne à merveille en oubliant les clivages et les tensions existantes.

Cependant, vu de l’extérieur, tout ceci est semble bien flou.
Ce flou est compréhensible puisque les personnes engagées dans la profession sont peu nombreuses et il est presque logique de retrouver tout le temps les mêmes personnes aux différents postes syndicaux et ou ordinaux.
Et puis il faut l’admettre, lorsque l’on a gouté aux joies des rémunérations tirées de la « non activité de la kinésithérapie », il devient difficile de s’en passer…

De plus, à l’heure où la quasi totalité des syndicats parlent de la défense de la profession et que la mission de l’ordre est justement « assurer la défense de l’honneur de l’indépendance de la profession de masseur-kinésithérapeute », il est fort compréhensible que plus personne ne comprenne ou ne sache réellement quelles sont les missions des uns et des autres, où commencent les intérêts et où s’arrêtent les objectifs… Il y a donc, pour une majorité de professionnels et parfois même par les équipes dirigeantes, une confusion totale entre les intérêts et les missions des syndicats et de l’ordre.

Loin de moi l’idée de remettre en cause l’intégrité, la droiture, la neutralité ou encore le désintéressement des élus.
Non, il n’est pas question de cela.
N’oublions pas cependant que l’ordre est bel est bien né des volontés syndicales. Souvenons nous des propos de certains de la FFMKR dans les années 90, rappelons nous la pétition auprès de l’assemblée nationale faite par Objectif Kiné…
Peut être y a-t-il une certaine forme d’hypocrisie vis à vis d’un quelconque influence syndicale ?

L’ordre est donc asyndical, mais nombre d’élus ont encore ou ont eu des postes clé au seins des syndicats de notre belle profession. Ce qui ne participe pas à la bonne compréhension du réel côté asyndical de l’ordre…

L’ordre fonctionne comme les URPS. Chaque individu a ses propres conviction avant son intronisation. Et une fois élus, il semblerait qu’ils « oublient » tout de leurs convictions mais en continuant d’exercer leurs mandats ou fonctions syndicales… Quelque peu étrange non ?
De plus, nous le voyons au quotidien au sein des URPS. Si quelques fois cela fonctionne, dans la majorité des cas, les clivages et lutte de pouvoir sont de mise et malheureusement, si l’idée d’asyndicalisme est louable et souhaitable, elle n’est pas la réalité du terrain. Mais soyons en surs… pas de cela à l’ordre. L’ordre est impeccable de moralité et ne déroge jamais à sa ligne de conduite et toujours de manière confraternelle.

C’est pourquoi, à l’heure où le paysage syndical est « animé », j’ai décidé d’établir une cartographie du nouveau bureau de l’ordre.
Oui, j’en suis désolé, mais j’ai peine à croire que l’on puisse s’investir au niveau national dans un syndicat le lundi, et que l’on puisse tout oublier ou mettre de côté sans aucun conflit d’intérêts en allant travailler à l’ordre le mardi…

Cet article ne vos donnera pas en détail l’ensemble des mandats des élus nationaux, ce serait parfois beaucoup trop long et trop ennuyeux. Pour certains, 30 ans de lutte syndicale ont laissé un sérieux passif…
Non, je me limiterais aux postes « clé » qui pourraient indiquer une appartenance ou une tendance à un syndicat actuellement existant.
En effet, certains élus nationaux cumulent vie ordinale, vie syndicale, vie de formateurs, vie politique etc… Il serait parfois beaucoup trop complexe d’établir le curriculum vitae de certains en moins de quelques lignes.
À quand une obligation stricte de non cumul de mandat, au moins syndical-ordinal ?
Cela pourrait être une bonne idée d’inclure cette demande dans le règlement de fonctionnement de l’ordre… Plutôt que de se cacher derrière le fait que ce soit le législateur qui permette cela…

 

Le Bureau
Présidente Pascale Mathieu, ancienne administratrice nationale SNMKR.
Vice-présidents Michel Arnal; Jacques Vaillant.
Trésorière Dominique Aknine, présidente FFMKR78.
Trésorier Adjoint Xavier Gallo, administrateur national SNMKR.
Secrétaire générale, Jean-François Dumas, ancien acteur principal de la « fusion » de la CNMKL vers Objectif Kiné puis vers l’Union SNMKR-OK.
Secrétaires adjoints Brigitte Vincent, correspondante SNMKR Haute Savoie; Gilles Marchiano ex-président FFMKR91.

SI jamais j’avais omis des informations ou si une information était erronée, je m’en excuse platement, que les élus m’en fasse part pour que je puisse corriger au plus vite.

Osons… Noter qu’une majorité « pourrait » se dessiner vers l’Union SNMKR-OK si les élus ne travaillaient pas dans la stricte confraternalité… Mais je le répète, pas de cela à l’ordre.

 

La réalité politique
Lors des élections, tant départementales que régionales ou nationale, aucun candidat n’émet de programme, de ligne de conduite ou encore de profession de foi à l’intention du grand public. Tout est opaque et nous élisons des « noms » et non pas des « candidats » avec un réel programme et de réelles idées à développer. Voilà peut être pourquoi l’ordre manque cruellement d’idées pour défendre notre profession ?
Finalement nous ne connaissons rien ou presque des gens qui veulent nous diriger.
Y compris dans la gestion au quotidien, nous n’avons aucune connaissance des actions envisagées, des lignes directrices ou encore de la ligne politique générale de l’ordre.
Et après certains s’étonnent qu’il n’y ait eu que 15% de participation aux dernières élections… Si l’on veut intéresser l’adhérent, il faut lui parler !

Madame la ministre, à quand la parution d’un décret obligeant l’élection au suffrage universel direct du président(e) de l’ordre ?
Mesdames messieurs du conseil national, puisque madame la ministre acte sur proposition du conseil, pourquoi ne pas faire agir l’extraordinaire lobby que vous représenté pour demander une élection au suffrage universel direct ?
Même si je conçois qu’il soit plus pratique pour certains d’avoir la main mise sur une élection indirecte et même si je comprends que vu le désintérêt majeur de la profession pour un ordre inutile qu’elle n’a jamais demandé et qui nous a été imposé par les syndicats, il y ait un risque majeur que cette élection finisse avec moins de votants que pour la validation des avenants conventionnels !
Mesdames messieurs du conseil national, pourquoi autant de secret et une telle opacité dans vos actions vos lignes directrices, vos projets
À quand la publication du règlement de fonctionnement ?
À quand la publication du règlement de trésorerie?
À quand la publication des revenus professionnels avant et après élection, histoire de vérifier le « non enrichissement » et la moralité générale ?
À quand la parution du budget détaillé ?
À quand un vote de confiance auprès de l’ensemble de la profession ?
À quand une réelle transparence ?
Pensez-vous donc que, nous, masseurs-kinésithérapeutes, sommes trop stupides pour comprendre ? Pensez-vous donc que nous ne puissions pas intégrer les stratégies à court moyen et long terme de l’ordre ?
Pensez-vous donc que nous ne soyons pas assez intelligents pour prendre le devenir et les intérêts de la profession entre nos mains ?
Peut-être que… si l’ordre étant plus transparent et plus accessible aux professionnels, il aurait meilleure presse…
En attendant l’ordre reste opaque, hermétique et vu de l’extérieur, stérile idéologiquement.
Mais ne l’oublions pas… c’est bel et bien, nous, masseurs-kinésithérapeutes qui finançons cette mascarade !

Donc nous finançons mais n’avons aucun droit de regard quant aux décisions prises…

J’ai par ailleurs été choqué d’apprendre que les élus départementaux, ceux là même qui allaient voter pour nommer les élus nationaux quelques semaines plus tard, avaient été formés par un candidat. Que celui-ci se rassure, je ne remets pas en cause son intégrité et je n’ai aucun doute quant au fait qu’il soit resté le plus neutre possible.
Cependant, je pense juste que si l’on veut réellement éviter les possibles conflits d’intérêts, il faut organiser les formations par un acteur qui n’est pas candidat, voir par une organisme indépendant si l’on souhaite éviter que la structuration ne devienne pyramidale ou tout simplement, après les élections…

L’ordre n’a d’ailleurs aucun contre-pouvoir. En effet, avez vous déjà été consultés pour « sa création », pour son « organisation », pour sa « gestion », pour ses rémunérations, pour ses « choix » tant moraux, politiques ou stratégiques ? Non, jamais.

Je ne suis pas un fervent partisan de la démocratie participative, cependant, quand une élite s’impose comme tel, elle se doit à minima de ne pas se cloisonner du reste du monde. Car ne l’oublions pas, la révolution Française a bien eu lieu à cause de cela…

Alors oui, le conseil d’état veille, la plupart des élus actuels sont « règlementés » par des décrets qui ne sont pas pris par eux-mêmes (mais ils participent à leur élaboration), et surtout il subissent la mise en place chaotique de l’ordre depuis ces dix dernières années. Cependant, la communication se limite à « nous travaillons beaucoup, nous faisons un travail exceptionnel », quelques éléments budgétaires qui ne permettent pas de dire si la gestion est exemplaire ou non, rien de plus…

 

Conclusion
L’ordre se veut certes asyndical, cependant il m’est personnellement difficile de croire que l’on puisse « oublier », comme pour certains, 20 ou 30 années de lutte syndicale. Et surtout, comment peut on oublier son mandat actif ?
Comment peut on croire que, élu national de l’ordre, membre d’un bureau ou d’un conseil national d’un syndicat, on puisse en toute objectivité, par exemple, décider de quelles formations auront les faveurs de l’ordre, alors même que ces formations sont au catalogue de ce que propose son propre syndicat ?
Certains élus sont eux-mêmes soit acteurs soit dirigeants d’organismes de formations…
N’y aurait il pas, de temps à autres, quelques conflits d’intérêts ?…
Qui vérifie et qui surveille ces conflits d’intérêts ?

Les faits étant exposés, je vous laisse vous faire votre propre idée.
Personnellement, je comprends que l’on retrouve les mêmes méthodes façon « nous dirigeons et surtout taisez vous » dans tous les organes nous dirigeants. C’est la marque de fabrique d’une certaine forme de démocratie dictée par une certaine étiquette.
Je le redis, loin de moi l’idée de mettre en doute l’intégrité et la noblesse d’intention des élus, non, c’est bien pire, je remets en cause la structure et le fonctionnement tout entier !

L’ordre par son essence, néglige la population tout entière, nous éloigne des décisions et impose l’ensemble de ses décisions.

Peut être que si les élections nationale étaient au suffrage universel direct avec une vraie campagne, avec de vraies idées et de vrais engagement, nous pourrions, nous le « peuple », décider de la ligne dirigeante que l’on souhaite réellement pour la profession.
Ayez un peu de courage et d’engagement messieurs dames les élus nationaux… Faites voter le peuple, pour voir si il vous (ré)-élit...

Je finirais en citant encore une fois Jean-Louis Barrault, « la dictature, c’est ferme ta gueule; la démocratie c’est cause toujours »…

 

Vincent Jallu

 

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Il y a quelques jours a eu lieu un colloque du conseil national de l’ordre ayant pour sujet la prise en charge des urgences et un peu plus largement, l’accès direct à la kinésithérapie.
Cette réflexion faisant suite à la loi santé de janvier 2016, c’est avec presque un an et demi de retard que l’ordre a commencé les réflexions avec les syndicats au printemps 2017.
J’avais déjà émis de gros doute sur l’apport de ces réflexions en soulignant le manque d’ambition et la totale non maitrise du dossier sur le plan pratique du quotidien des professionnels. (à lire le premier et le second article sur le sujet)
Pour celles et ceux qui n’ont pas eu le loisir, le temps ou le courage de voir en entier ce colloque, vous pouvez le revoir en cliquant ici.
Il faut l’avouer, hormis quelques détails d’ordre esthétique (les goûts et les couleurs…), la présentation est soignée, le partage via internet est plaisant et la diversité des intervenants est intéressante.
Cependant, ce colloque n’a rien apporté de plus que ce qui a déjà été dit pour notre quotidien. Au risque d’enfoncer une porte ouverte, depuis janvier 2016, avez vous l’impression que votre situation ait profondément changée quant à l’accès direct et la prise en charge des urgences ?
Non. J’ai tout de même eu l’impression d’assister à une réunion de gens parfois déconnectés de la réalité du terrain et qui s’écoutent parler en frisant parfois l’onanisme intellectuel…
Beaucoup de parole, aucune concrétisation, aucun acte, comme pour la réunion de printemps en marge des JFK, enfonçons des portes ouvertes et gratifions nous de ne pas avancer.

 

En libéral
Je tiens tout de même à remercier monsieur Revel, qui a su avec tact mais sans la mesure, rappeler les réalités quotidiennes des kinésithérapeutes. Il n’y aura pas de création d’acte pour la prise en charge des urgences. La tarification à l’acte vit ses derniers instants. Et si l’ordre indique que l’accès direct peut ou doit être tarifé en dehors de la convention, c’est peut être en oubliant la concurrence mais surtout que la prise en charge, compte tenu que nous sommes des professionnels indexés au code de la santé publique, doit s’inscrire dans l’ensemble du parcours administratif du patient pour répondre à notre mission de santé publique.
Facturer une urgence en dehors du cadre conventionnel n’est pas valorisant pour notre profession.

L'UNCAM refuse la tarification à l'acte ? Et bien adaptons nous, c'est notre métier non ? Créons un forfait urgences ! Appliquons le mode de tarification de l'hôpital à nos cabinets.

 

Une procédure claire et définie.
Accueil du patient.
Estimation de l'urgence.
Lecture de carte vitale, création du dossier (futur accès au DMP).
Redirection si l'urgence n'est pas kinésithérapique.
Traitement direct si réelle urgence (pose d'une contention en cas de suspicion de fracture par exemple), ou mise en attente (hé oui nous avons aussi des patients qui ont des rendez-vous) si l'urgence est modérée (lumbago sans complication par exemple).
Pas de paiement à l'acte mais un paiement global au forfait. Une tarification simple et définie à l'avance pour que les praticiens savent si ils s'engagent ou non dans cette voie. Étude de la faisabilité, étude de rentabilité, comme dans les structures hospitalières. Mise en place de moyens si besoin et pourquoi pas , accès à la prescription, etc...

Voilà le type de procédure qu'une profession mature et réfléchie doit proposer et non pas "osons2017" façons "guignols de l'info" qui nous prendrait presque pour le "gang des patates"... (désolé pour les plus jeunes qui ne comprendront pas cette allusion).

 

En salariat
J’aime beaucoup l’attitude actuelle de l’ordre pour séduire le monde salarié sur lequel il n’a aucune emprise hormis financière. En écoutant les protagonistes j’ai eu l’impression d’atterrir sur une autre planète. Il y’a presque 20 ans quand j’étais dans un service d’urgence, nous étions déjà membre à part entière de l’équipe avec des missions et des actes définis. Heureusement que nous n’avions pas attendu la création de l’ordre et sa pensée sur le sujet !
De plus croire que l’ordre peut avoir une influence sur l’organisation intrinsèque d’un service qui suit des règles administratives encore plus contraigantes qu’en libéral, voilà une douce utopie.

Avec un peu plus d’un an et demi de retard sur la parution de la loi santé, l’ordre nous a gratifié d’une belle présentation mais vide de sens.
Rendez vous l’année prochaine, et pour conserver le délai de « réflexion », en 2018 il est fort à parier que le colloque sera sur la sauvegarde de l’exercice salarié…

 

Définition de l’urgence
L’urgence n'est pas celle du patient, mais celle qui est clairement définie. Ne pas définir l'urgence et ne pas l'associer à un guide pratique des actes à effectuer est une erreur majeure une non compréhension du monde technocratique qui nous entoure et un signe d'immaturité professionnelle.

Il existe dans le monde médical, une spécialité qui est soumise à prescription mais aussi accessible directement et qui a réfléchi longuement sur la notion d’urgences. Je parle là de la radiologie.
Ces radiologues qui ont su par le biais de consensus définir chaque urgence (a lire ici) en fonction des contraintes médicales mais aussi administratives. Ça... C'est un travail bien fait !
Tout est codifié. Le radiologue a une trame très précise des actes qu’il peut effectuer tout en conservant son analyse, son diagnostic et sa prescription. Et même si nous n’avons pas le même niveau de responsabilité, de diagnostic et de prescription, nous devons nous inspirer de ce type de travail.
Nous devons montrer notre maturité et le sérieux de notre formation dans le traitement des urgences. Nous devons avoir un dispatching clair et pouvoir réagir selon des critères fixés et lisibles.
Il ne faut vraiment pas avoir une once de conscience du monde administrativo-médical auquel nous sommes confrontés au quotidien pour dire que l'urgence est celle du patient. Dans tous les services dédiés, la première personne que l'on a au téléphone ou que l'on rencontre est un dispatcheur. Ce véritable régulateur et organisateur du soin (oui je n'aime pas les anglissismes), à l'arrivée du patient, estime la situation et décide si oui ou non c'est une urgence et si oui ou non la prise en charge doit être immédiate, dans les minutes, dans l'heure ou plus tardivement. C'est cela la vraie définition de l'urgence ! L’urgence doit être définie, codifiée et nous devons avoir pour cela une trame extrêmement claire.

Qu’attendent les syndicats, les sociétés savantes, le collège de masso-kinésithérapie et tous les autres pour s’exprimer sur le sujet et définir clairement notre action ?

N'osons pas 2017, mais montrons que nous voulons sortir de la médiocrité ambiante !
Inspirons nous des « paramedics » anglo-saxons, inspirons nous des autres professions et spécialités qui gèrent déjà les urgences, mais ne restons pas à nous regarder le nombril !
Montrons notre professionnalisme, notre maturité et prenons le pas sur d’autres profession concurrentielles qui traitent déjà en accès direct.

Mesdames, Messieurs les syndicalistes, prenez en main la mise en place d’un consensus, montrez que vous avez la stature pour le faire et montrez que le mercantilisme ou le pouvoir ne sont pas une fatalité. L’ordre n’est pas à même de discuter et de négocier avec l’UNCAM et les instances hospitalières. Allez vers les tutelles, voyez ce qui est possible, examinez la faisabilité, établissez la mise en place des urgences, définissez le cadre en prenant exemple sur ce qui est existant ailleurs, et là… La profession pourra évoluer.

 

Vincent Jallu

Le Mouvement d'Insoumission aux Ordres Professionnels se développe.

 

Lire le communiqué de presse

 

   ADHÉREZ  

Préambule

Je salue le CNOMK pour éditer chaque année ce rapport d’activité à peu près 9 mois après le début de l’année, on appelle cela l'efficacité !…
En réalité c’est la présentation et l’acceptation du budget au mois de juin qui décale d’autant la présentation de ce document.
Je vous propose donc une analyse médiocre, fausse et dénuée de sens de ce document. J’annonce donc officiellement le « mode troll » activé. Ainsi si vous êtes partisans de l’ordre, passez à autre chose sinon vous risquez d’être de mauvaise humeur après la lecture de ce texte.

Dans un soucis pratique j’ai essayé au mieux de suivre le document présenté dans son déroulement….

 

Edito
Madame la présidente nous conforte dans l’idée que beaucoup de chantiers sont en route, peu aboutissent, et effectivement le grade master n’est toujours pas acquis. Elle nous confie l’ambition d’avoir un accès direct à la kinésithérapie, ambition que je trouve relative quand on a eu connaissance de la réunion sur la prise en charge des urgences et ce que cela apporté au quotidien, à savoir enfoncer une porte ouverte… (à lire ici).
Autre sujet important, notre démographie. Démographie sur laquelle nous n’avons aucun moyen de pression puisque nos effectifs sont contrôlés par numérus clausus, et malheureusement les diplômes étrangers et surtout les équivalences partielles à venir ne le sont pas.
Le lobbying de l’ordre a pour l’instant montré son inefficacité et même l’ensemble du lobbying médical et paramédical n’a pas été en mesure ne serait-ce que de freiner cette problématique. Mais ne doutons pas que les rendez-vous ministériels qui semblent constructifs porteront leurs fruits. Pour l’instant et vu le reclassement des salariés (à lire ici), permettez moi d’en douter largement ! Et ce ne sont pas les quelques députés clairsemés de ci de là au sein de l’assemblée nationale qui y changeront quoi que ce soit. En bref, l’ambition est peut être là, mais les moyens d’action n’y sont pas.
C’est pourquoi je ne partage pas l’optimisme de madame la présidente de l’ordre.

 

Profil de la profession
Une chose m’a marqué car je n’ai pas d’emblée compris la présentation. Notre conseil de l’ordre a toujours 22 régions !
Peut être serait il opportun de suivre les régions administratives ! Il est vrai que la loi de la réforme territoriale ne date que de 2015, en deux années nous aurions peut être pu nous réorganiser et peut être générer des économies…
Ce qui est frappant aussi c’est que 36% des nouveaux inscrits en 2016 sont issus des pays de l’union européenne. Pensons bien que ce sont 36% d’inscrits sur lesquels nous n’avons aucune influence démographique. Si demain la Belgique ou l’Espagne décidaient de doubler ou de tripler leurs effectifs, nous n’y pourrions rien et nous serions juste là à les regarder.
Si madame Mathieu semble inquiète dans son édito, à la suite du rapport, aucune piste ni information sur comment essayer d’enrayer cela ni même une analyse simplement statistique. J’avoue ne pas comprendre ces données brutes sans commentaires.

 

Une année en image
Je serais de très mauvaise foi en disant que d’après ce document l’ordre n’a été présent aux yeux du public que 19 jours dans l’année… mais vous l'aurez compris, il faut avoir un peu d'humour.
Dans tous les cas, heureusement qu’il y a eu la remise des prix de l’ordre pour nous montrer que notre profession est pleine de jeunesse et d’entrain !
Je suis toutefois content de voir qu’il n’y a pas de dressing code aux réunions ce qui minimise la rigidité apparente que l’on peut avoir de conseil de l’ordre.
N’oublions pas le colloque des 70 ans de l’ordre. Colloque que j’avais suivi via internet et qui, un an après, me fait bien rigoler quand on connait l’actualité de la profession. Où sont donc passées les grande phrases de madame Buzyn ? Où en est donc la kinésithérapie hospitalière ? Que sont devenues les grandes promesses ?…

 

La vie ordinale
Quelques pages un peu pompeuses pour présenter les différents conseils, les commissions etc…
Il y a un chiffre à retenir cependant. 192. C’est le nombre de réunions du conseil national. Vous verrez à la fin de cet article que ce chiffre a une importance…

Les trois avis rendus par l’ordre en 2016…
- avis relatif à l’ostéopathie crânienne
J’ai été surpris à l’époque du coût de cet avis annoncé sur les réseaux sociaux, mais surtout je n’ai toujours pas compris en quoi l’ordre pouvais se prononcer sur une profession qui n’est pas la notre. Certes l’ostéopathie est un titre partagé, mais cet avis implique en finalité qu’un médecin peut exercer l’ostéopathie crânienne mais pas un kinésithérapeute, cela est somme toute assez troublant.
Même si effectivement je peux comprendre que l’ordre réfléchisse à la cohérence de pratiquer telle ou telle chose et qu’elles soient de paire avec l’éthique et la déontologie de notre profession, je persiste à être sceptique quant à cette propension à surpasser le droit existant. Notre état est déjà l’un des plus technocratique et l’un des plus législateur en la matière et « rajouter une couche » n’est qu’une façon de montrer son existence mais en aucun cas démontrer une quelconque réelle utilité.

- avis relatif aux dérives sectaires
Là encore, le MIVILUDES faisant un travail que je qualifie d’exceptionnel avec une définition et des analyses qui sont toujours pesés, modérés et intelligemment construites, et même si je comprends que l’ordre doive communiquer sur le sujet, je reste surpris que cet avis surpasse les recommandations déjà existantes…
De la même façon, puisque notre ordre a classé l'ostéopathie crânienne en dérive, il serait normal que notre ordre attaque tous les médecins pratiquant cette technique… En effet, là il n’est pas question de cohérence avec la pratique de la masso-kinésithérapie, mais bel et bien de dérive thérapeutique au sens large du terme. Mais je ne sais pas pourquoi, mon petit doigt me dit que ce n'est pas près d'arriver !…

- avis relatif à la mise en œuvre d’activité physique et sportive par un kinésithérapeute
Alors là… j’espère que cela ne nous a pas couté trop cher…
L’ordre est il au courant que nous avons des équivalences avec notre diplôme ? Il était certainement nécessaire là encore de réécrire ce qui a été déjà écrit…
Si jamais je passe mon BP de boulanger, faudra t il que j’attende un avis l’ordre pour vendre mon pain ? (ne rigolez pas de trop, la question n’est pas si impertinente que cela).
Et finalement si c’était notre code de déontologie qui avait été mal rédigé ?
Peut être serait il temps de réformer un texte qui a pris essence dans celui des médecins qui a été rédigé après guerre. Ce code est désuet et inadapté à notre époque. Et si vous savez pourquoi on a abandonné l’idée du château fort, vous comprenez pourquoi le protectionnisme absolu n’a aucun cohérence.
Et à la vue de l’enlisement de la situation avec les APA, il est clair que nous pouvons parler de cet avis comme d’une tornade dans un verre d’eau !

Pour finir avec ce sujet, je rappellerais la décision du conseil d’état relatif au droit dit « souple » (comme les avis du conseil de l’ordre) qui ne crée pas de droit ou d’obligations. Ceci n’est en aucun cas un appel à l’insurrection de ma part, mais un simple rappel juridique. Dura lex, sed lex.

 

Un peu de chiffres…
Oui j’en suis désolé par avance, mais j’adore les chiffres !
On pourrait croire à première vue que l’activité des CDO et CRO est énorme et nécessite une présence et une activité extraordinaire.
La réalité des chiffres est que si l’on prend par exemple les 285000 courriels reçus, cela représente environ 8 courriels par jour et par CDO… Je pense qu’effectivement il faut bien une secrétaire à temps plein ainsi qu’une paire de conseillers pour gérer ce flot de courriels…
Il faut bien sur compter sur l’excédent de travail provoqué par les 27156 contrats visés pour avis ce qui représente péniblement 1 par jour par CDO…
Je pourrais continuer l’analyse statistique à volonté… 223 réunions de bureau soit un peu plus de 2 réunions de bureau par an par CDO. 177 réunions de conseil soit moins de 2 réunion par an et par CDO… De toutes façons le nombre de réunion maximal est défini par le règlement de trésorerie de l’ordre. De mémoire, les nombre de réunion des conseillers départementaux indemnisé ne doit pas dépasser 5 par an.
Il va devenir impératif que les budgets des CDO et des CRO soient rendus publics pour savoir si oui ou non leur coût est justifié ! On apprend apprend un peu plus loin dans le document que 56% du budget de l’ordre est alloué aux CDO et CRO. Pour 515 réunions par an dans les CDO et CRO! Plus de 10 millions d’euros versés aux CDO et CRO, cela représente l’équivalent de 20 000€ la réunion ! Oui, je l’avoue, ce chiffre ne veut rien dire tel quel. Mais cela montre bien le coût pharaonique de cet ordre.

 

Parlons juridictions
J’ai été surpris de voir que la région Île de France-La Réunion était la championne, très loin devant toutes les autres régions en matière de jugements !
Il y a là certainement une analyse socio-juridique à faire pour savoir ce qui entraine cette hausse remarquable. Car par exemple comparativement en Provence-Alpes-Côte d’Azur, il n’y a aucun jugement alors que la population de la région est à peine inférieure de 30%…

De la même façon, il me semblerait intéressant que l’ordre explique au grand public l’ensemble des procédures et sanctions ainsi que pourquoi pas, des cas concrets. Car comme il a été souligné par le gouvernement, la problématique des juges non professionnels est d’avoir une disparité entre les différentes chambres disciplinaires.

Concernant les conciliations, là aussi je suis déçu de leur nombre… Je vous l’avoue, je m’attendais à une quantité nettement plus importante. Seulement 275 plaintes reçues et 180 tentatives de conciliations. Même si l’on s’arrête uniquement aux plaintes reçues, cela représente moins d’une plainte tous les 4 mois par CDO.
Si l’ordre n’existait pas, effectivement les tribunaux seraient submergés par environ 1 plainte par an et par tribunal…
Je suis réellement surpris par cette faible activité car à l’ouïe du nombre de patients mécontents car untel a refusé de le prendre dans la minute ou un autre qui ne lui a pas plu, je m’attendais à ce que le Français moyen sot plus vindicatif et qu’il s’attache à obtenir justice de manière plus fréquente… Et bien non, rien de tel. Je serais même tenté de dire « tout cela pour ça ? ».

 

Les règles de déontologie
Là encore j’encourage l’ordre à communiquer sur les plaintes déposées. Le kinésithérapeute lambda est déjà peu au fait des us et coutumes mais la morale et la déontologie étant des aspects difficilement appréhendables il conviendrait peut être d’effectuer une sorte de « guide » du parfait praticien…
Par ailleurs je suis surpris que l’ordre ne communique pas sur les 4 plaintes déposées dans le sens où l’on ne connait pas les aboutissements de celles-ci.

 

Le budget
Alors là… ce n’est pas déçu que je suis. Il est même douteux de ne même pas publier un seul chiffre du budget !
Seule la répartition est donnée… tant pis, il faudra faire des projections par rapport aux données fournies. Autant dire que l’on sera dans l’approximation et que la non transparence implique la critique !
Donc avec 19 Millions d’euros de recettes, regardons de plus près ces postes.
Autant les frais de déplacement à hauteur d’environ 1,1M€ ne me paraissent pas très importants, autant les presque 2M€ en système informatique et routage me semblent colossaux eu égard de l’immense activité décrite plus haut.
De la même façon les 3% soit à peine 600 000€ d’honoraires juridiques et comptables me semblent faibles, je parlerais tout de même des 4M€ d’indemnités… Ces indemnités étants déclarables en net avec abattement de 20%, cela représente environ l’équivalent de 9,6 millions d’euros de chiffre d’affaire d’un kinésithérapeute libéral (en tenant compte d l’ensemble des moyennes fiscales et comptables). N’oublions pas que les conseillers sont bénévoles
À quand la publication des comptes de chaque CDO, CRO et CNO que l’on rigole cinq minutes ?…
Et pourquoi pas une transparence globale ? Publication des comptes de chaque élu ?
Je serais même curieux de savoir si un kinésithérapeute non membre du CNO pouvais me donner le nombre de conseillers en france ? Sachant que l’information n’est donnée nul part… ou presque…
La transparence n’est franchement pas de mise et c’est bien dommage.

Par contre il y a une belle infographie nous montrant que finalement depuis 2006 les cotisations n’ont cessées de diminuer.
Oui mais… Si nous comparons avec nos amis médecins, si l’on considère les revenus moyens et la quote part, notre cotisation devrait être de l’ordre de 170€. Donc oui, nous payons cher, très cher !

 

Un mauvais calcul...
Pour finir, comme je suis médiocre, mal informé, que je ne connais rien aux dossiers, que mon discours est totalement biaisé, qu’il faut remercié l’ensemble des acteurs de l’ordre qui s’investissent corps et âme et qui ne profitent jamais du système, je vous propose donc un calcul totalement incohérent et qui répond à l’ensemble des critères précités.
Autant vous le dire de suite, si vous êtes partisan de l’ordre, si vous avez réussi à lire jusqu’ici, cessez la lecture de suite !

Donc grâce à ce rapport nous savons que:
- Le conseil national s’est réuni 192 fois en 2016. Cela représente 1536h de travail.
- On apprend que le CNO reçoit 44% des cotisations soit 8,3M€ environ.
- On sait que la part moyenne des indemnités est de 21%, ce qui représente donc 1,75M€.
On peut donc dire qu’au niveau du conseil national l’heure de travail est « facturée » 1143€ rien qu’en indemnités !
Attention ce tarif hypothétique est bien par heure de travail et non pas par personne (oui mon incohérence intellectuelle est là, mais parfois j’ai tout de même un sursaut d’analyse cohérente) mais hors frais de déplacement. Si l’on réintroduit les frais de déplacements on arrive au niveau national avec un taux horaires de travail de 1459€.
Bénévolat vous aviez dit ?
Oui mais le bénévolat implique que l’engagement de l’élu s’effectue de manière désintéressée, sans que cela puisse entraver son investissement pour l’ordre.
En gardant à l’esprit la fiscalité particulière des indemnités ordinales… Car si les conseillers perdent effectivement en terme de cotisation retraite car ils cotisent moins en matière de CARPIMKO, n’oublions pas que quand un kinésithérapeute gagne 100€, il lui reste en moyenne 41,6€ dans sa poche. Un conseiller ordinal quand il gagne 100€ d’indemnités, il lui en reste environ 84€ en considérant les mêmes tranches d’impositions. De quoi se constituer un plan retraite individuel compensatoire. De plus comme la transparence n’est pas la vertue principale, il existe pour les élus nationaux une allocation de fin de mandat (qui est toutefois soumise à CSG RDS et imposition) et un fond de retraite par rente financé par moitié par le conseil national et par l’autre moitié par l’élu lui même…

Continuons mon mauvais calcul non plus uniquement sur les indemnités mais sur le budget global. 1536h de travail, 8,3M€ de fonctionnement… 5400€ de l’heure, voilà ce que nous coute le CNO tous frais compris. Suis-je le seul à trouver que cela fait un poil cher ? Inutile de me rappeler que mon calcul est faux, biaisé, incohérent… Je le sais. Cependant, l’ordre est fondé sur le bénévolat ! À 5400€ de l’heure, je veux bien être bénévole !!!
Je n’oserais pas la comparaison avec un cabinet libéral, 77 000€ de chiffre d’affaire moyen, 240 jours d’activité à 10h par jour, 2400h de travail soit un coût horaire de 32€… oups ! 170 fois moins.

 

Les perspectives !
On y apprend par exemple que l’ordre poursuit ses acquisitions immobilières… pour soit disant dégager des économies. Économies qui ne seront pas répercutées sur notre cotisation soyez en sur, mais bel et bien pour être mises à disposition des missions de l’ordre…
Vu l’extrême quantité de travail fourni par les CDO et les CRO et vu leur coût, peut être serait opportun de supprimer l’un des deux, voir les deux, là nous aurions une belle économie ! Et à la vue des résultats des élections départementales et le nombre grandissant de conseils à moitié vides (ou à moitié pleins, selon…) il est fort à parier que cela ne changerait rien au fonctionnement de la masso-kinésithérapie.

 

Défense des grands enjeux de santé…
Le gouvernement ne cesse de nous le montrer, l’ordre n’est que purement consultatif et son avis n’est que peu suivi.
Les grands enjeux de santé public doivent être rémunérés au sein des structures hospitalières et au sein des cabinets, or l’ordre ne peut que contempler de loin l’ensemble des négociations salariales et conventionnelles.

Seul aspect positif, enfin des propositions ! L’ordre en émet 18. Plus de la moitié ne sont déjà plus qu’actualité lorsque l’on voit les évolutions règlementaires… L’autre moitié étant conditionnée au grade Master que nous n’avons toujours pas !

Je ne reviendrais pas sur l’avancée majeure que constitue la prescription des substituts nicotiniques, ni sur la gestion des urgences dont j’ai déjà parlé.

S’en suit une série d’information sur les actions menées par l’ordre auprès des différentes institutions. Là encore, comme dit précédemment, nous avons vu où certainement de ces actions ont mené.

 

Conclusion
Merci à l’ordre pour ce document, merci à l’ensemble des élus ordinaux pour leur engagement et leur travail fourni. Comme bien souvent dans ce type d’organisation, il y a la tête du « mammouth » pour reprendre l’expression d’un ancien ministre et les « petites mains » en queue de peloton.
Il est regrettable que le travail quotidien des gens investis localement ne soit pas plus mis en valeur. Il devient logique le désintérêt des kinésithérapeutes pour l’ordre. N’en doutons pas les élections régionales et nationales devraient être de la même veine que les élections départementales…
Je ne suis malheureusement toujours pas convaincu de l’utilité d’une telle organisation d’autant que la transparence n’est pas là et les coûts sont exhorbitants.
Notre cotisation est beaucoup trop élevée comparativement aux autres ordres, les chambres disciplinaires semblent avoir une activité plus que réduite (inutile ?) ce qui rend le coût global de notre ordre assez difficile à déglutir.

 

Vincent Jallu